#Grouchenko échappe à la maîtrise de la Russie. <> Il y a plusieurs années, afin d’asseoir ses forces de l’ordre dans la région nord du Caucase, Moscou se servait du colonel Grouchenko pour déstabiliser la région ossète. L’ex colonel radié de l’armée fédérale pour ses idées séparatistes, était ainsi manipulé par les services secrets de Loubianka. Cependant les choses évoluent défavorablement pour le Kremlin. Grouchenko, le commandant en chef des “bachlyks noirs” (bonnets noirs), le signe distinctif de ses troupes aux manières radicales, veut élargir son pouvoir sur cette région. Ses derniers propos dans la presse ossète rejettent le pouvoir russe en l’accusant de corruptions et malversations et d’affamer le peuple ossète. Tout en niant ces diffamations, Moscou s’inquiète de la tournure des évènements et demande à ses agents du FSB d’enquêter, et d’agir. Les premiers rapport des services de renseignement ne laissent entrevoir rien de bon. Grouchenko est en train de monter une petite armée. Du matériel militaire est manquant, notamment des véhicules blindés et antiaérien. Leurs nombres restent incertains. Le FSB a pu saisir des pièces détachés d’un radar d’acquisition d’un système Buk en partance pour Vladikavkaz au pied des montagnes d’Ossétie du nord. L’interrogatoire de l’expéditeur corrompu du Buk a été fructueux. Une piste confirme l’implication de Grouchenko sur le détournement et le vol de matériel de défense. Sous la joute des Bachlyks noirs, la population de la région de Vladikavkaz est découragée, malmenée et plus ou moins asservie. Le Kremlin aurait l’opportunité de reconquérir l’opinion de la population locale et internationale en chassant l’homme de tous leurs maux. Grouchenko aurait installé son état­major dans les montages, sûrement, dans le village montagnard de Verkhiy Fiagdon. L’accès au village est interdit par différents check­points, et de nombreuses sentinelles surveillent la montage et les différents chemins. Pour des raisons de politique internationale, Moscou veut éviter de traiter militairement seul ce problème. La Russie ne veut pas endosser une étiquette de “brut”. Sous couvert de la lutte antiterroriste internationale, Moscou voit son intérêt à travers les détachements de l’USAF en poste à Tbilisi en Géorgie voisine. En accord avec les deux chefs d’état­major russe et américain, une opération militaire interarmée est en train de se mettre en place. Pour cette nouvelle coalition, les forces aériennes seront rassemblée dans une escadre commune : 3rd­Wing.net “Non Solum Armis” Quatorze aéronefs seront nécessaires pour effectuer une frappe conjointe. * 1 KC­135 * 1 E­3A (962nd AACS) * 2 Su25T (72nd BS ) * 4 A­10C (75th vFS) * 1 Ka50 (319th) * 1 MilMi­8 * 2 F­15C (12th FS) * 2 Mig­29 (120th)